mardi 28 juin 2016

SEYDOU KEÏTA, PERE DE LA PHOTOGRAPHIE MALIENNE ET AFRICAINE



vécu à Bamako au Mali de 1921 à 2001, Seydou Keïta, autodidacte, est devenu au fil du temps un grand portraitiste africain. C’est en 1948 qu’il ouvre un studio grâce auquel il va se spécialiser dans l’art du portrait. 

Découvert en Occident dans les années 1990, la première exposition personnelle de Seydou Keïta eut lieu en 1994 à Paris à la Fondation Cartier. S’en sont suivies de nombreuses autres dans divers musées, fondations et galeries du monde entier. Son travail est aujourd’hui reconnu comme celui du père de la photographie africaine et lui, l’un des plus grands photographes du 20è siècle.

Mais à ses tous débuts, bien avant sa renommée, il  eut photographié tout Bamako et son travail aura la reconnaissance de ses paires. Va suivre alors une grande réputation dans toute l’Afrique de l’Ouest. Sa clientèle de plus en plus nombreuse était impressionnée par la qualité de ses photos ainsi que son sens de l’esthétique. Pour offrir une qualité de travail irréprochable à ses clients, Keïta avait également dans son studio une palette d’accessoires (montres, stylos, poste de radio, scooter, etc) qu’il mettait à leur disposition. Seydou Keïta travaillait essentiellement à la lumière du jour et pour des raisons d’efficacité ne faisait qu’une seule prise de vue pour chaque portrait. 

Sa technique est bien simple. Sa particularité est qu’il savait trouver la bonne position, ne se trompait pratiquement jamais. Le visage à peine tourné, le regard vraiment important, l’emplacement des mains...il savait capter l’énergie positive que dégageait chaque instant, chaque prise, et était  capable d’embellir son travail pour un résultat bien meilleur. C’est sans doute pour cette raison qu’il considère son travail comme un chef-d’œuvre artistique.

vendredi 24 juin 2016

EVE DE MEDEIROS : DDESSIN, la mise en réseau de toutes les sphères artistiques.



Les trajectoires artistiques se transforment au gré de mondes qui se succèdent.



Evede Medeiros est fondatrice et directrice du salon DDESSIN, salon présenté sous la forme d’un cabinet de dessins et dont la vocation est de promouvoir les talents de demain dans le domaine du dessin contemporain. De formation double, en droit et en histoire de l'art, cette métisse franco-béninoise travaille dans le milieu de l’art contemporain depuis plus d’une quinzaine d'années. C’est en 2013, qu’elle lance la première édition de DDESSIN à Paris. Le salon gagne en notoriété et s’impose tout doucement dans ce milieu très fermé.

Eve de Medeiros est une femme de tête, drôle et passionnante. D’une mère bretonne et d’un père originaire de Ouidah, au Bénin, elle a très vite développé une passion pour l’histoire de sa famille, descendants d’Afro-brésiliens. Passion qu’elle a finalement assouvie en entamant des recherches sur l'identité et la mémoire afrobrésilienne dans la littérature contemporaine.

« Le salon que j'ai créé est un véritable tremplin pour les artistes du monde entier ayant peu ou pas de notoriété. Preuve en est des artistes devenus ou en passe de devenir de vraies références, que de nombreux salons et collectionneurs s'arrachent. » Artistes, illustrateurs, dessinateurs n’hésitez plus et soumettez vos travaux à DDessin : contact@ddevents.fr