L’identité
culturelle est un sentiment dynamique et complexe d’appartenance à un ou
plusieurs groupes culturels, y compris les valeurs, attitudes et significations
qui leur sont associées. Elle définit la façon dont les individus se
positionnent ou s’identifient en relation aux divers contextes culturels dans
lesquels ils vivent, comme leur groupe ethnique et leur pays de résidence. Elle
englobe bien davantage que l’étiquette ou la catégorie à laquelle on se réfère
pour s’identifier, comme le fait d’être bassa, douala, ou encore ewondo et même
bamiléké.
En situation
de changement et/ou de contact avec d’autres groupes, l’identité culturelle
prend une importance. Lorsque les individus ou les groupes entrent en contact
avec les membres d’autres cultures, ils prennent alors conscience des
différences qui les séparent. L’altérité prend dès lors tout son sens. Dans des
contextes multiculturels, les individus apprennent à gérer, à négocier leurs
différences dans diverses sphères, comme la maison, l’école et le travail.
De nos
jours, il est assez rare que l’on évoque les préoccupations de l’identité
culturelle, quand on sait que notre classe dirigeante est vieillissante, mal
structurée et que notre jeunesse est en perte totale de repère.
Le décor
planté dans un contexte pareil, même si on doit admettre que le tableau de
notre écosystème n’est pas aussi sombre qu’on pourrait le penser, quel est du
point de vue d’une possible lueur d’espoir ce qui pourrait matérialiser le
changement et inciter vers un repli identitaire ?
A-t-on
vraiment conscience d’un tel repli ? Qu’est-ce qui pourrai encadrer une
telle attitude ?
@debonsk
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