Très présente dans
l’univers culturels, cette jeune camerounaise originaire de la région du centre
et mère d’une jolie petite fille de 5
ans porte activement la voix en faveurs des acteurs culturels.
C’est une activiste
d’un genre nouveau. Une artiviste pour utiliser son néologisme, d’un genre qui
aime les paillettes liés à la mode et toutes ses fioritures, qui peut, quand il
le faut se la jouer fashion. Mais, il n’y a pas que les milieux de la mode dont
elle est friande. Elle s’est à mainte reprise retrouvée aux cotés de grandes
galeristes dans le domaine de l’art contemporain.
Par rapport à cela, à
peine croyable que Louise Abomba soit assez présente dans les milieux culturels
mais peut connue de la scène, ne parlons même pas de sa réputation… on line. Mais
n’allons pas chercher la petite bête car, sa présence aux cotés des artistes
est assez respectée par ses paires, même si la reconnaissance qui lui est due,
tarde à se faire à la hauteur de son dévouement. Il n’y a pas d’originalité
dans ce qu’elle appelle « artivisme culturel ». Pour elle, il s’agit
juste de ramener le public dans l'art, commissarier les œuvres des jeunes
artistes, Amener les artistes à agir de façon créative face à des Problématiques
qui nous entourent.
Vous avez
parlé d’acteurs culturels ? Louise est assez inspiré et motivée dans son « artivisme »
par la Princesse Marilyn, Alioum moussa
et Mal Njam. Ces personnes qui lui ont donné la chance de se faire une toute
petite place dans ce milieu culturel protéiforme et qui lui ont fait confiance à
la faveur de plusieurs opérations culturelles. Ils ont su faire ressortir et
mettre à contribution sa passion de l'art comme un effet permanent. Ils l'ont édifié
et encouragé dans son activisme.
C’est avec
eux et grâce à eux qu’est né son amour pour la scénographie et l'efficacité à exprimer
ses idées de manière précises et concises. Elle a eu 14 mois durant l'occasion
de faire son "mpessa show" et cela lui a donné un bon élan pour la
suite de ses actions.
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